Le trentième anniversaire de la lutte héroïque du peuple Togo ne peut pas passer inaperçu. 05 octobre 1990 – 05 octobre 2020, il y a trente an, les togolais dans leur grande majorité ont décidé de mettre fin à l’ordre politique instauré par le pouvoir dictatorial de Gnassingbé Eyadema depuis 1967. 30 ans après, sans s’attarder sur le déroulé de ce soulèvement, un regard rétrospectif s’impose pour mieux définir de nouvelles orientations pour l’aboutissement de la lutte du peuple contre un système qui n’a que trop duré.
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Démocrature, c’est l’oxymore adéquat pour qualifier le régime politique actuel. Partant de là, la lutte entreprise par le peuple togolais depuis trois décennies n’a pas encore abouti. Les togolais se sont soulevés le 05 octobre 1990 pour réclamer démocratie, état de droit, les libertés fondamentales de l’homme. Aujourd’hui ces objectifs ne sont pas pleinement atteints vu la configuration politique actuelle et le système de gouvernance qui n’a pas connu d’évolution depuis plusieurs décennies.
Trente années de lutte pour la démocratie qui doivent être couronnées par l’alternance au sommet de l’État, bref le changement du régime et du système politique. Cet objectif n’est pas jusqu’à présent atteint malgré les assauts récurrents du peuple pour reprendre sa liberté. A ces multitudes tentatives de libération, s’oppose une armée prête à brimer sans pitié les populations pour maintenir le régime Eyadema et fils.
Que ce soit par voie électorale ou par des manifestations de rues, le peuple togolais aura tout essayé pour venir à bout de ce régime. Et à chaque fois, le pouvoir tire son épingle du jeu et sort des contestations, encore plus radicalisé. D’aucuns accusent à tort ou à raison les acteurs politiques de l’opposition, d’autres mettent en cause le courage du peuple en se référant à certains peuples d’Afrique ou d’ailleurs.
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Cependant, il urge de lever le niveau des (…) Lire la suite de l’article sur Togoweb.net
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