L’équipe soignante qui s’occupait de Diego Maradona l’a-t-elle laissé mourir en toute connaissance de cause, au mois de novembre de dernier? C’est en tout cas l’hypothèse retenue par le parquet de San Isidro (banlieue de Buenos Aires, la capitale d’Argentine), qui a requalifié les chefs d’accusation des sept suspects mis en examen dans ce dossier.
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Ceux-ci sont désormais accusés d’homicide volontaire, et non plus involontaire. La justice considère que les sept personnes, tous membres du corps soignant (voir par ailleurs), n’ont rien fait pour empêcher la mort de l’ancien footballeur argentin, écartant ainsi une possible faute professionnelle ou autre négligence.
Qui sont les sept mis en examen ?
– le neurochirurgien Leopoldo Luque, principal accusé
– la psychiatre Agustina Cosachov
– un psychologue
– deux infirmiers (un homme et une femme) qui étaient au chevet de Diego Maradona
– le superviseur de ces infirmier
– un médecin coordinateur de l’hospitalisation à domicile.
Pourquoi cette requalification ?
Le parquet a revu sa position après la parution, au début du mois de mai, d’un rapport d’experts indiquant que le « Pibe de Oro » avait été « abandonné à son sort » par son équipe soignante, dont le traitement jugé « inadéquat, déficient et imprudent » a conduit à une lente agonie.
« Les signes de danger de mort qu’il présentait ont été ignorés », estimaient encore les vingt experts, dont les médecins légistes qui ont pratiqué l’autopsie et des spécialistes de diverses disciplines médicales, et les soins infirmiers prodigués sont « entachés de déficiences et d’irrégularités ».
Diego Maradona, qui souffrait de problèmes au coeur, aux reins et au foie, est décédé à la suite d’une crise cardiaque le 25 novembre 2020, quelques semaines après une opération du cerveau en raison de la présence d’un caillot sanguin.
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