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Coronavirus: à Agoé, les filles de joie agonisent !


La crise sanitaire mondiale actuelle nous fait voir de toutes les couleurs. Presque tous les secteurs d’activités sont touchés.

Et même si on ne parle que des Zémidjans, les mesures prises par le gouvernement togolais ont littéralement mis en chômage technique un secteur d’activité qui malheureusement ne pourra pas bénéficier de mesures d’accompagnement: les travailleuses de sexe.

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L’activité des travailleuses de sexe qui se passe la plupart du temps dans la nuit dans nos pays tournent au ralenti. La faute à un couvre-feu accompagné de mesures de répressions. Les acteurs sont désespérés et les clients sont très méfiants.


«Avec les ravages que fait le coronavirus, je crois qu’il est plus prudent de ne pas fréquenter les prostituées, pour l’instant. S’il suffit d’éternuer pour contaminer quelqu’un, c’est évident que c’est trop risqué d’avoir un rapport. Car les deux corps entrent en contact et là on est déjà à moins d’un mètre», a confié à Nisha un zémidjan, ayant ses habitudes chez les filles de joie qui abondaient dans la zone d’Agoè, un quartier périphérique du nord de la capitale Lomé.

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Ainsi, la peur du Covid-19 arrive à dissuader certains hommes de satisfaire à leurs appétits sexuels. Toutefois, les motivations et raisons des uns sont différentes de celles des autres.
Les travailleuses de sexe sont entre le marteau et l’enclume.

D’une part, elles ne peuvent travailler parce que tenaillées par la peur et d’autre part, elles risquent de mourir de faim si elles ne cèdent pas aux sollicitations diverses dont elles ont l’habitude.


«Il y a des femmes que j’avais l’habitude de fréquenter. On se connait bien. Donc ce sont celles-là que je fréquente maintenant. Je les appelle et on se voit en journée quand je sens que je ne plus tenir. J’ai peur, mais entre deux maux, il faut choisir un » nous a confié un autre habitué sur un ton ironique.

Joseph Koffi

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