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Affaire «Tiger Révolution»: cris de détresse de détenus oubliés par Faure Gnassingbé?

L’affaire Tigre de la Révolution, le poison lent qui continue son œuvre. C’était un montage cousu de fil blanc comme une nasse pour prendre les poissons indélicats qui n’ont pas appris à connaître l’idéologie de la nappe d’eau qui les abrite. Souffrez que nous revenions aussi souvent sur le sujet, la vie humaine n’a pas de prix.

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On aurait pu passer si cette tragicomédie n’était pas devenue un poison lent qui ronge des vies innocentes. Pour les prendre dans une nasse comme des crabes indélicats, ils étaient nombreux, ces jeunes assoiffés du changement, à qui on a vendu l’illusion que la politique des mains nues prônée par le PNP n’était pas efficace pour combattre le RPT-UNIR. Il fallait alors affronter le régime sur son terrain, la manière forte. Pour réunir ces jeunes et les prendre au piège, une idée a germé, l’affaire « Tigre de la Révolution ». Un piège à con financé et tendu par des barons RPT-UNIR civiles et militaires afin de prendre en otage une race de jeunes dite trop chaude et obtenir l’accalmie politique.

Dans les toutes premières heures de cet montage, des informations concordantes appuyées des réalités de terrain ont confirmé que les cadres militaires comme Felix Abalo Kadanga, civil comme Atcha Dédji Affoh, à l’époque à la régie financière de Togocel, donc bras financier du montage, sont parmi les acteurs de cette nébuleuse. Le montage a parfaitement marché, l’exécution de la mise en scène a fait tomber quelques profanes. D’un séjour tortionnaire au SRI à la prison civile de Lomé, une kyrielle de jeunes, d’anciens combattants et de cadres politiques est présentement détenue, les uns dans des centres connus, les autres en clandestinité.

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Aussi bien dans la mise en œuvre de ce (…) lire la suite de l’article sur une autre presse

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